École des Arts

Un bâtiment qui soit en même temps discret et marquant : une symphonie classique avec une touche de guitare électrique, en quelque sorte…

L’école des Arts est habillée d’une résille en modules béton préfabriqués et teintés dans la masse. Celle-ci permet d’atténuer les ruptures entre parois opaques et baies vitrées en façade, afin de préserver l’aspect unitaire du bâtiment. À la manière d’un moucharabieh, elle apporte une vibration et une profondeur à une façade qui s’inscrit par ailleurs dans une géométrie sobre et sereine.

La résille est perçue de jour comme le prolongement minéral de la place centrale, laissant pénétrer la lumière naturelle, mais brisant le rayonnement solaire direct pour une meilleure maîtrise des ambiances intérieures.

La nuit tombée, le bâtiment change d’aspect et la lumière artificielle souligne les vides dans les façades, laissant apparaître son organisation interne. À l’intérieur, et notamment dans le hall d’entrée, la résille projette à certaines heures de la journée un jeu d’ombre et de lumière. Les modules pré- fabriqués sont réalisés à partir d’un moule unique définissant les vides et les pleins dans un dessin aléatoire, inspirés des cartons perforés des orgues de barbarie.

Le RDC se démarque du reste du bâtiment par le soulèvement de la résille qui souligne l’échelle du tissu pavillonnaire existant.